La vie, le temps, les circonstances: tout ça fait que l’écriture fait moins partie de ma vie depuis quelques mois.
J’arrive même à un moment où je me demande « Est-ce que ça vaut vraiment la peine? Mais pour quelle espèce de raison je fais ça déjà? »
Entretenir ce blogue n’a jamais été une corvée, ni une obligation, ni un travail. Je l’ai toujours fait en suivant l’élan et la motivation de départ. J’ai été propulsé par mon envie de partager, par les réflexions que je me faisais sur la performance, par mon désir de contribuer en reliant toutes mes passions.
Ça m’a porté pendant près de 3 ans, sans « rien faire ». Surfer sur la vague a été amplement suffisant.
J’ai souvent fait ça dans ma vie, surfer sur la vague. C’est un peu ce qui m’a amené en musique en fait. Ça allait bien sans me poser de question, je me suis laissé porter. Comprenez-moi bien, je me suis tout de même questionné sur mes véritables motivations et c’est justement à partir de ce moment que ça a décollé.
Pour le coaching, c’est un peu la même chose. L’élan de départ a été puissant, intense. Le genre de vague qui vous emporte et vous fait voyager pendant plusieurs années. Faire ce parcours m’a donné des ailes, m’a donné de l’énergie.
L’élan aujourd’hui semble être passé. Ce n’est pas bien grave en soi! C’est simplement que me reposant sur la rive, je me dis que je pourrais bien y retourner, sur la vague. Je me dis que je devrais me forcer un peu pour pondre un texte ou bien mettre en branle tous les projets que j’ai en tête. Du moins 1 ou 2…
Et je reste assise, un livre à la main ou une série défilant sur mon ordinateur. Je peux bien me le permettre non? Je suis en vacance! Mais ça fait des semaines et même des mois que je me le permets de laisser ces idées en plan.
Toutes les raisons sont bonnes: beaucoup beaucoup de travail, les hauts et les bas du quotidien, les enfants, la vie…
Tout de même, je commence à en avoir assez d’être assise sur la plage en me disant que j’aimerais bien me jeter à l’eau. Pourtant, je pourrais choisir toute autre chose: l’eau n’est pas la seule option. Derrière aussi ça grouille de vie et d’idées! Et je reste néanmoins là, à contempler l’horizon.
C’est que je l’aime vraiment ce monde du coaching, de la pnl, de l’écriture. Véritablement. Profondément. Ça fait partie de moi! Mais l’effort…
C’est vrai, je ne suis plus porté et c’est de ma propre volonté que je devrai me remuer cette fois-ci, sans aide extérieur. C’est de l’intérieur que devra venir la vague.
Elle est là pourtant, petite et timide. Un peu fatiguée aussi. Suffit dans prendre soin j’imagine, en commençant par la laisser s’exprimer à l’aide de quelques mots.
Rien n’est fait encore et tous mes projets se bousculent encore dans ma tête. Une petite voix me chuchote tout de même que le plus important vient juste de se produire…
Quand on est fatigué, faut juste se reposer mais pas abandonner, Caroline. Après le repos, ce sera plus clair…
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