Un an que je tiens ce blogue. Un an que j’écris chaque semaine, ou presque, sur mon quotidien à propos de la performance.

Je me souviens comment j’ai hésité à mettre en ligne mon premier billet. Je me demandais s’il allait être lu, si les gens allaient aimer.

Je me demandais si j’allais être capable de tenir l’engagement que je m’étais fait à moi-même et à mes futurs lecteurs: offrir quelque chose de nouveau à lire une fois semaine durant la première année.

Je me souviens d’où cette idée de blogue est partie. D’une idée un peu folle d’écrire un livre, moi qui n’avais jamais rien écrit et qui suis si mauvaise en français, dans ma tête du moins.

Je me souviens des signes qui m’ont amené à suivre une formation en ligne sur l’autopublication de livre (une idée, un livre, un lien sur Facebook). Je me souviens de ce petit moment d’excitation lors de cette formation quand j’ai pris conscience qu’un blogue était surement la meilleure voie de partage pour moi.

Je me souviens de l’automne 2013, au moment où je commençais mon poste maître. Je me souviens de ce germe d’idée qui était déjà là, latent. De ce désir de partage, de ce goût de contribuer au milieu de la musique par mon expérience et mes apprentissages.

Je me souviens de tous ces doutes que j’avais, de toutes ces limites qui se sont envolées, de toutes ces peurs qui se sont évanouies.

Je me souviens de la jeune femme que j’étais en 2011-2012, lorsque j’entamais mon parcours. Je n’avais aucune idée dans quelle aventure je venais de mettre les pieds. Je croyais que tout allait bien dans ma vie. Je ne pouvais imaginer à ce moment à quel point j’allais être mieux quelques années plus tard, que je n’étais à l’époque qu’une pâle copie de moi-même.

Je me souviens de cette étincelle dans ma tête, une journée de fête familiale, lorsque j’ai entendu le mot PNL dans une conversation. Comment tout est devenu clair, comment j’étais convaincue que c’était un chemin pour moi, sans en connaître la couleur ni l’issue.

Ces souvenirs tissent une toile dans ma tête et dans mon coeur. Une grande fresque que je me permets de regarder et d’admirer aujourd’hui.

Lorsque l’on parcourt son propre chemin, il est souvent difficile d’en voir tous les détails. On ne peut que faire un pas après l’autre, en ayant foi que ce chemin nous mènera quelque part et qu’il prendra un sens.

Malgré les doutes, les peurs, les embûches, les déceptions, les retours en arrière, les découvertes, les joies, les surprises, les peines ou les prises de conscience, je sais que le chemin que j’ai emprunté était le bon.

Il était le bon parce qu’il me permet de me découvrir un peu plus chaque jour, d’apprécier qui je suis et d’être qui je suis, à chaque pas que j’y pose.

Pour me souvenir, nul besoin d’applaudissement, de diplôme ou de photo. Tout est inscrit dans ma tête, mais surtout dans mon coeur.

Il me souffle que tout est parfait, que je suis à la bonne place. Il se souvient au présent. Il se rappelle en vivant chaque chaque seconde ce qu’il a besoin de vivre, en construisant maintenant sur la base de tout ce qui a été et sur tout ce qui sera.

Je me souviens qu’au-delà du résultat, aujourd’hui est la meilleure place où je pourrais être.

Je me souviens qu’au-delà du résultat, la meilleure chose à faire est d’être.

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