Il pleut.

C’est souvent comme ça au printemps. Alors qu’on a désespérément besoin de soleil, il fait froid et il pleut. On fait avec en se disant que le soleil arrivera sous peu.

J’ai enfilé mes bottes de pluie pour aller reconduire mon garçon à l’école. On était serré dans l’horaire, il faisait froid, on marchait vite.

Dans mes bottes, je sentais plusieurs petites roches sous mes pieds. Pourtant, je portais ces bottes hier et je ne me souviens pas de les avoir senties…Elles devaient pourtant y être puisque je ne suis pas sortie à l’extérieur depuis.

J’ai donc ces roches sous mes pieds et le trajet est vraiment inconfortable. Alors que j’aurais pu m’arrêter 20 secondes pour les retirer, j’ai décidé de faire tout le chemin avec mes roches.

J’ai préféré la rapidité au confort. Résultat, je sens encore ces petits cailloux sous mes pieds bien que mes bottes soient dans l’entrée depuis plusieurs minutes.

C’est parfois comme ça la vie. Il pleut, on préfère aller vite plutôt que de s’arrêter pour prendre le temps d’enlever les roches de nos souliers.

Parce que malgré l’inconfort qu’ils nous apportent, nous sommes bien avec eux, nous sommes en terrain connu. Et au moins, on avance.

Il serait pourtant si simple de se dire « stop », d’accepter d’avoir froid et d’être mouillé pendant un petit moment et simplement secouer nos souliers.

La route serait alors tellement plus agréable, simple et facile. Il ne suffirait pour ça que de s’arrêter.

Au moment où je vous parle, j’ai encore oublié de secouer mes bottes. Les roches y sont toujours.

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